Les problématiques des femmes sont peu prises en compte dans les processus de prise de décision des différentes réformes passées et en cours en République Démocratique du Congo. C’est l’une des réalités à la base d’un projet lancé par la Coalition des Femmes Leaders pour l’Environnement et les Développement Durable (CFLEDD) ce mercredi 25 août 2021 à Kinshasa.
Le projet dénommé « plaidoyer pour l’implication de la femme dans les organes de prise de décision aux différentes activités des réformes engagées dans la province de l’Équateur et du Sud-Ubangi », est mis en œuvre pour une durée de 5 ans, avec le financement de la Rainforest Norvège.
Ce projet vise à contribuer à la participation qualitative de la femme et favoriser les opportunités économiques tout en valorisant les apports et ses connaissances pour le développement communautaire. Pour ce faire, il est prévu la mise en œuvre des différentes activités de plaidoyer et de renforcement des capacités au bénéfice de la femme dans les communautés ciblées.
Dans son approche, la CFLEDD va assurer le renforcement des capacités des femmes sur les différentes thématiques et techniques de plaidoyer, afin d’aboutir à un nombre donné des femmes capables de représenter les problématiques dans ces différentes plateformes de réforme.
" Pour y arriver, il faudra passer par une analyse des connaissances et initiatives sur les questions de la biodiversité, ensuite valoriser ces connaissances à travers un répertoire des femmes expertes et la promotion de ces expertises féminines", a expliqué Mme Chouchouna Losale, Chargée des programmes de la CFLEDD.
Dans la même visée, une analyse des pratiques communautaires valorisant la femme seront promues pour enfin aboutir à l’implication de cette dernière dans le processus de prise de décision.
Les femmes font partie intégrante des différentes communautés et sa participation dans les structures de gouvernance communautaire et les cadres consultatifs à tous les niveaux est un objectif clé pour la CFLEDD. Et, bien que le taux d’alphabétisation de la femme soit faible par rapport à celui de l’homme, ses connaissances dans la gestion des ressources naturelles doivent être mises en contribution pour des réformes équitables en cours et futurs, pour le bien de la communauté.
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