Biodiversité : Le Parc national des Virunga vise à atteindre son autonomie financière d’ici à 2030

Le Parc National des Virunga pourra atteindre son autonomie financière d’ici à 2030. Pour ce faire, des milliers d’emplois ont été créés de manière directe et indirecte avec la création des barrages hydroélectrique, la distribution de l’eau potable et les activités agricoles. Cela grâce à un financement de 65 millions d’euros du 11ème Fonds européen de développement qui arrive à son terme.

 Le Parc National des Virunga a pu mettre en place un nouveau modèle de développement économique intégré, lequel permet aux populations d’accéder au parc.

Pour Jean-Marc Chataigner, ambassadeur de l’Union européenne en RDC, l’investissement de son institution dans la préservation de la biodiversité, notamment avec le Parc national des Virunga vise à valoriser cette richesse naturelle de la RDC pour en faire un véritable levier de développement.

« Nous sommes en train de mener de subventions, d’aide au Parc National des Virunga, un modèle de développement économique propre de ce parc. Entre 2025 et 2030, le Parc aura son autonomie financière. Pour nous l’enjeu, c’est de doter ce parc de capacités de pouvoir se développer sans l’aide de l’Union européenne pour que nous puissions aussi porter notre attention sur d’autres parcs », a-t-il fait savoir.

L’Institut congolais pour la conservation de la nature salue, pour sa part, la grande contribution de l’Union européenne, l’un des principaux bailleurs dans le secteur. Contribution qui permet d’investir dans la durée et mettre le pays sur la bonne voie de développement.

« Nous sommes ce pays qui utilise encore le bois énergie pour l’ensemble de choses que nous faisons. Si nous ne soutenons pas la création des microcentrales, Inga seul ne sait pas desservir tous les milieux ruraux de la RDC en courant électrique. Les microcentrales vont aider à fournir de l’électricité rurale pour booster le développement économique de notre pays. Et notre bailleur a compris cela », Pasteur Cosma Wilungula, directeur général de l’ICCN.

L’Union européenne et l’ICCN se sont ainsi exprimés dans le cadre de 24 ans pour le climat, une ambition que l’Union européenne qui vise à faire de l’Europe le premier continent vert d’ici à 2050 ; ambition à laquelle elle veut associer les autres pays du monde dont la République démocratique du Congo.