La situation épidemiologique de la République démocratique du Congo devient préoccupante depuis l'annonce de la deuxième vague de la pandémie de Covid-19. Déjà hier mercredi 13 janvier, le pays atteignait la barre de 20 mille cas confirmés positifs au nouveau Coronavirus.
Aujourd'hui, le ministre de la Santé alerte sur le débordement des structures sanitaires de prise en charge des patients atteints de Covid-19.
"Il n'y a plus de lits, nos hôpitaux sont inondés", a alerté le ministre Eteni Longondo.
On note qu'avec la deuxième vague, le nombre de contaminations journalières est resté en constance hausse, ce qui denote d'une augmentation exponentielle des cas Covid-19 en RDC en général et dans la ville de Kinshasa en particulier, déclarée épicentre de la maladie.
Pendant ce temps, plusieurs nouvelles mesures en vue de prévenir la propagation de la maladie ont été déposées sur la table du chef de l'Etat pour autoriser leur mise en application.
Mais d'ores et déjà, que le ministre Eteni Longondo déclare que la capacité d'accueil des formations hospitalières est suffisamment dépassées, ceci doit pousser la communauté nationale a la réflexion sur le danger que court la population congolaise, surtout lorsqu'elle commence à relâcher la mise en application des gestes barrières. Les étudiants et élèves qui réclament à cor et à cri la reprise des cours, dans ce contexte de 2ème vague de Covid-19, doivent maintenant réfléchir sur la justesse de leurs revendications, somme toute, légitimes.
En même temps, le ministre Eteni avoue que les efforts fournis jusque-là pour infléchir la courbe de mortalité sont encore moindres.
"Nous sommes en train de faire un effort pour maîtriser le nombre de décès, mais la courbe des personnes décédées, commence aussi à augmenter", a-t-il relevé.
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