Depuis trois ans, cette institution d’enseignement universitaire collecte des déchets plastiques pour les transformer en pavé. Ainsi, plus de 30 tonnes des plastics ont été transformées dans le but contribuer non seulement à l’assainissement de la ville, mais aussi fournir des matériaux de construction pour une ville où le nombre des maisons en dur explose. En outre, cela met en contribution des habitants qui servent dans la collection de ces déchets à contre partie d’une somme d’argent.
Selon le Professeur Wilfrid Kibanda recteur de l’UAC, il s’agit d’un programme de gestion de déchet solide en milieu urbain qu’exécutent les étudiants du département de développement et management.
« La Ville étant commercial, beaucoup de déchet plastique sont jeté sur le rue d’autre trainent dans des poubelles des particulier soit bruler à l’air libre au risque d’empoisonner le sol. Voila pourquoi nous avons pensé qu’il faut trouver une solution pour tirer quelque chose de positif dans ces déchets en les transformant », explique-t-il.
Rendre l’environnement sain et améliorer l’habitat
L’opportunité, c’est l’amélioration de l’habitat en transformant ces déchets en pavé pouvant aider à chasser la boue dans les rues pour et s’en servir pour embellir la voirie urbaine.
« Ça déjà trois ans que nous faisons ce travail et avons réussi à débarrasser la ville de 30 tonnes de déchets plastique. Ce qui est quelque chose de vraiment symbolique pour dire que si le travail continu on peut arriver à rentabiliser ce plastic surtout qu’avec ces trente tonnes nous sommes arrivé à couvrir 400 mètres carrés de surface dans des ménages dans la ville de Butembo. L’exemple palpable est de cour qui abrite le bureau administratif de notre université mais aussi chez plusieurs particuliers, a-t-il poursuivi.
L’outil de fabrication compte également. « Nous avons commencé à faire de la combustion avec du bois de chauffe. Mais comme cela n’est pas sans conséquences sur l’environnement, aujourd’hui nous avons fait fabriquer localement une machine qui fait la combustion en même temps que le mélange fin d’obtenir la patte avec laquelle le produit final est fait. Cela nous permet de ne plus consommer du bois, mais de nous tourner vers l’électricité pour que notre travail ne soit pas lui même à la base de la destruction de l’environnement. Ce qui fait que nous soyons parmi les premiers » se félicite le Professeur Wilfrid Kibanda.
Tout le monde gagne
Kasereka Juvin tiens une boutique au centre ville de Butembo où le plastique est manipulée à tout moment. Il raconte à AFRICAREVEAL qu’avec la collecte des déchets initié l’Université, sa boutique ainsi que ses alentours ne sont plus encombrés.
« Chaque fois qu’il ya du plastique, des jeunes viennent ici pour nous en débarrasser. J’ai un jour été curieux en demandant où est-ce ils les amenaient ils m’ont parlé d’une université qui les recyclait. C’est encourageant », indique-il. Il ajoute qu’il n’a plus d’embrouilles avec le service urbain de l’environnement.
Pour sa part, Patrick Kake jeune garçon d’environ 13 ans témoigne avoir fait de la collecte des déchets plastique un métier.
« Après l’école, mes amis et moi sillonnons des parcelles de particuliers pour collecter des bouteilles de l’eau minérale ainsi que des emballages sachets. Nous les revendons au prix de 100 francs congolais le kilo. Avec cet argent je paix ma collation le matin mais aussi lorsque ma maman n’a pas d’argent pour payer un stylo, je le fais moi-même » nous a-t-il confié.
Du coté du service urbain de ‘environnement, l’on reconnait le travail accomplie jusqu’ici à travers cette initiative. Lucianna Kituli cheffe de ce service indique le plastique fait de moins en moins partie des déchets que son service collecte quotidiennement.
« Je crois que grâce à ces initiatives telles que celle entreprise par l’Université de l’Assomption au Congo. Avant, nous avions des déchets plastiques en grande quantité. Mais aujourd’hui les habitants commencent à trier eux même leurs déchets mettant de coté les plastiques car sachant qu’ils sont rentables. Voila pourquoi je considère que cette initiative sert dans l’éducation à l’environnement et doit être consolidé », a-t-elle fait savoir.
Dans le décret n°17/018 du 30 décembre 2017, le gouvernement congolais a avait interdit la production, l’importation, la commercialisation et l’utilisation des sacs, sachets, films et autres emballages en plastique pour la vente d’aliments, de l’eau et de toute boisson en République démocratique du Congo.
Etaient également interdites la production, l’importation, la commercialisation et l’utilisation des sacs, sachets, films et autres emballages en plastique non biodégradables. Une décision louable mais sans mesures d’accompagnement avaient estimés des organisations pour la défense de l’environnement.
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