La Conférence des parties sur le climat, édition 2021- COP 26, se tient à Glasgow, en Ecosse, l’an prochain. L’événement qui devait avoir lieu en ce mois de novembre 2020 a été retardé pour cause de pandémie de Covid-19.
En prévision de cette COP 26, l’ambassade du Royaume-Uni en RDC a ouvert, hier jeudi 12 novembre, ses portes à une brochette de professionnels des médias de Kinshasa pour les entretenir sur les contours de cette conférence des parties sur le climat qui sera coprésidée par la Grande-Bretagne et l’Italie.
A cette occasion, Mme Emily Maltman, ambassadeur de Grande-Bretagne en poste à Kinshasa, a fait savoir aux professionnels des médias que son pays demande à tous les Etats du monde d’être plus ambitieux qu’ils ne l’étaient en 2015 à Paris lors de la COP 21 et de voir comment réaliser un impact sur le terrain pour que l’on arrive à diminuer l’augmentation de la température sur la surface de la terre et les effets du changement climatique.
Sur cette voie, la RDC est dans l’obligation de renouveler la contribution déterminée au niveau national pour la Conférence des parties de l’année prochaine.
« Il faut élaborer un nouveau plan bien organisé, avec l’implication des autres acteurs comme la Société civile et le secteur privé. Je souhaite que la RDC ait accès à plus de financements internationaux pour appuyer des actions de terrain », a conseillé Emily Maltman.
Aux yeux de la diplomate britannique, la COP 26 a quatre défis à relever. Le premier est lié à la Covid-19 : alors que le monde se remet de la pandémie, nous devons aux générations futures de fonder notre reprise sur des bases solides, y compris une économie mondiale verte, plus résiliente et inclusive. Le 2ème a trait à l’écart d’ambition, car la COP 26 arrive à un moment clé de la transition mondiale vers une économie zéro carbone. Le succès pose d’importants défis, notamment que les objectifs nationaux actuels en matière d’émission (NDC) sont bien en deçà des objectifs de température de l’Accord de Paris et de ce que la science nous dit nécessaire. Le troisième défi se rapporte aux négociations. Nous devons convenir d’une formule négociée équilibrée pour la COP 26, qui contribue à la conclusion de l’Accord de Paris, montrant que le monde peut travailler ensemble pour relever le défi du changement climatique. Et le 4ème et dernier défi est lié aux attentes du public. L’inquiétude du public dans de nombreux pays a considérablement augmenté depuis Paris. Le monde regarde, et nous devons bien faire les choses.
La COP 26 s’assigne, entre autres objectifs, d’unir le monde sur la voie d’une économie zéro carbone alors que nous nous reconstruisons sur base plus écologiques à partir de la Covid-19. A Glasgow, nous devons montrer que ce changement est l’histoire de la croissance de l’avenir, qu’il s’accélère et qu’il est irréversible. Par ailleurs, notre voie vers une économie zéro carbone doit être juste et inclusive et créer la résilience mondiale dont nous avons besoin pour lutter contre le changement climatique.
Laisser un commentaire
Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *