Les forêts tropicales africaines constituent le deuxième poumon vert de la planète, à cause de leurs capacités d’absorption du carbone. Plus de 80% de ces forêts tropicales se trouvent dans la zone centrale du continent africain. Appelée « la forêt du bassin du Congo », elle regorge des espèces animales qui jouent un rôle essentiel dans sa régénération naturelle de la forêt. il s’agit notamment des espèces frugivores, et certains autres herbivores. Plus de 65% de la forêt du bassin du Congo se trouvent en République démocratique du Congo.
Les espèces animales comme les chimpanzés et les éléphants sont réputées pour leurs capacités à disséminer les graines, contribuant ainsi à la régénération naturelle de cette forêt. A ces espèces s’ajoute également les abeilles et certains oiseaux.
« Aujourd’hui, nous avons une certitude que les chimpanzés nains (Bonobo) jouent un rôle important dans la régénération de la forêt. A Mbou Mon tour, les bonobos que nous protégeons vivent dans un paysage mosaïque Forêt-savane. Le fait qu’ils se déplacent dans la savane, et qu’ils y laissent leurs cacas, nous avons remarqué que la forêt est entrain de pousser naturellement dans la savane« , a indiqué Valentin Omasombo, chargé d’études à l’ONG Mbou mon Tour.
Cependant, toutes ces espèces considérées comme « les jardiniers de la forêt » sont très menacées d’extinction. En République démocratique du Congo par exemple, la population des éléphants a drastiquement chutée. Elle est passée de plus de 100.000 individus en début du siècle pour moins de 8. 000 à ce jour, informent les scientifiques. Une tendance qui, si elle se maintien, pourrait avoir des conséquences irréversibles sur la forêt congolaise.
Si les éléphants sont menacés par le braconnage à cause de leur ivoire, les chimpanzés dans leurs diversités les sont à cause de la viande de brousse et de la destruction de leur habitat.
« Là où nous travaillons, à Bili Uelé et à Lomako, nous avons les chimpanzés nains et les chimpanzés à face claire. Mais ces espèces sont très menacées par le braconnage, mais aussi par la vente des spécimens vivants. Ces spécimens sont vendus vivants pour se faire de l’argot et de la fierté en dehors du pays« , a précisé Antoine Tabou, directeur pays d’AWF (African Wildlife Foundation).
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