10 ans après le Gabon, la CEMAC se prépare à interdire les exportations des grumes et à lancer des zones économiques spécialisées dans la transformation du bois, à l’image de la Zone de Nkok, près de Libreville.
Le camerounais Jules Doret Ndongo a présidé par visioconférence, le 18 septembre, une réunion des ministres en charge des Forêts, de l’industrie et de l’environnement d’Afrique centrale, qui a validé la décision portant interdiction d’exporter le bois sous forme de grumes par tous les pays du Bassin du Congo à compter du 1er janvier 2022.
Pour l’accompagnement de cette mesure, il a été décidé de créer des zones économiques spéciales pour installer les industries de 1ère, 2ème et 3ème transformation du bois. Par ailleurs, ces ministres ont validé la décision portant création du Comité régional d’industrialisation durable de la filière bois dans le bassin du Congo (Crib) ainsi que le règlement portant développement des plantations forestières.
Aussi, le conseil des ministres a validé la décision portant règlement désignant l’Ecole supérieure internationale de l’agriculture et des métiers du bois (Esiamb) comme institution universitaire sous-régionale dédiée à la formation professionnelle aux métiers du bois.
A l'issue de la visioconférence, les ministres sectoriels ont recommandé l’adoption de ces décisions auprès du conseil des ministres de l’Union économique d’Afrique centrale, afin d’en faire des actes communautaires.
A terme, la sous-région parviendrait à une fiscalité forestière harmonisée. A cet effet, les ministres ont recommandé à la Commission de la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) d’élaborer des directives en matière de fiscalité forestière que les pays devront incorporer dans leur législation nationale.
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