C’est le climat de tristesse et d’angoisse qui anime actuellement la population du Nord-Kivu, après la mort de six écogardes du parc de Virunga, dans le territoire de Rutshuru. En pleine patrouille à pieds dans le territoire du parc, les six écogardes ont été abattu. Ils ont été pris par surprise par les éléments incontrôlés la nuit du dimanche 11 janvier 2021.
D’aucuns s’interrogent sur la sécurité mise en place pour la protection de ce parc. Malgré tous les efforts déployés pour assurer la paix et la sécurité des habitants du Nord-Kivu, les actes d’atrocités ne cessent de refaire surface. Avec la mort de ces six écogardes en plein exercice de leur travail, il est clair qu’il se pose un sérieux problème de sécurité dans ce parc souvent visé par les groupes rebelles.
Selon les dernières enquêtes menées par les gestionnaires du Parc National des Virunga (PNVI), la responsabilité de cette tragique attaque est attribuée aux groupes Maï-Maï locaux. Visiblement, la protection du parc et des communautés riveraines n’est toujours pas assurée comme il se devait. Et les inquiétudes persistent.
En date du 10 octobre 2020, Déogène Bagurubumwe Chuhoze, un écogarde du parc de virunga avait été tué lors d’une attaque attribuée par la communauté au groupe armé FDLR-RUD. Chef de section et travaillait pour l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN), Déogène B. avait trouvé la mort pratiquement dans les mêmes circonstances. Il était en patrouille à proximité du village de Sarambwe.
Affaire à suivre.
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