Les conflit de succession sont de plus en plus légion dans les juridictions judiciaires à Kinshasa.
Des héritiers s'entredechirent comme dans un combat de catch et l'on assiste, sans honte, aux échanges des coups de poings entre frères, des prises de becs entre parents et enfants, des oncles qui maudissent leurs neveux,...
Selon les statistiques des greffes contactées, les conflits de succession occupent en eux-même plus de 50% des affaires que peuvent connaître les cours et tribunaux congolais.
À Kinshasa, en effet, lorsqu'un proche parent meurt tous le monde cherche tout d'abord à mettre le grappin sur les biens du défunt. En cas de mésentente, l'on n' hésite pas à traîner en justice ceux avec qui l'on partage pourtant un même sang.
A en croire Me Charlène Yangazo, la situation des conflits successoraux est beaucoup plus élevée aujourd'hui qu'il y a 5 ou 10 ans. " Cela est, peut être, dû à la situation économique difficile du pays qui pousse les gens à la recherche d'un gain facile ".
À noter que le législateur congolais a déjà publié des directives sur la succession afin d' éradiquer toute forme de quiproquo pouvant découler du partage d'un héritage après la mort du decujus. Malgré cet effort, population congolaise et plus particulièrement, kinoise, ne cesse de se tirailler à chaque fois qu'il y a héritage.
Pour mettre fin à ces conflits de succession, il y a donc nécessité de vulgariser cette loi.
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