L’eau demeure à ce jour une denrée rare dans certains coins périphériques de la ville de Kinshasa. C’est le cas de la population du quartier Bibwa, dans la commune de la N’sele. A ce jour, l’avenue « Terre Jaune » vient de bénéficier d’un nouveau forage d’eau. C’est grâce aux efforts personnels du député national Auguy Kalonji, élu de la circonscription de la Tshangu.
Un forage d’eau qui permettra ainsi à la population locale de se desservir en eau potable. Une majeure partie de la population locale pourra désormais avoir accès à l’eau potable. Le quartier Bibwa étant vaste, le gouvernement est appelé à emboiter les pas pour venir en aide à toute la population qui souffre depuis plusieurs années. C’est le dimanche 6 décembre 2020 que le député national Auguy Kalonji a inauguré officiellement ce forage en présence de la population locale venue en masse.
Après l’inauguration officielle du forage d’eau, il était question pour l’élu local de s’entretenir avec la population au sujet de l’électricité, écoles, routes etc. Sur la grande avenue « Terre Jaune », l’Honorable Auguy Kalonji a eu des mots justes pour appeler la population à une prise de conscience. Dans son rôle majeur d’informer l’exécutif national sur les problèmes que rencontre la population, Auguy Kalonji annonce officiellement que le ministre de l’Energie et le Directeur Général de la SNEL effectueront incessamment une descente sur le lieu pour faire le constat.
« Je pense que je descendrai avec eux ici. Il sera question pour vous-même la population de ce coin de leur rappeler vos problèmes de tous les jours. Nous au niveau de la fondation FOKA, nous avons fait un pas avec le forage d’eau inauguré ; une partie de ce quartier est déjà éclairé grâce à nos efforts personnels », confie l’élu du peuple à la population de Terre Jaune.
Il poursuit en assurant à la population que l’asphaltage de la grande avenue « Terre Jaune » est déjà dans le programme du gouvernement central. « Je m’engage à veiller pour que ce programme puisse se réaliser. Je vais me battre jusqu’à ce que le gouvernement puisse nous construire la grande route du quartier Terre jaune », a-t-il fait mention.
La gratuité d’enseignement inexistante
A tour de rôle, les autochtones ont lancé des messages au gouvernement central sollicitant l’implication des autorités à tout prix. C’est le cas de Madame Patience Esikadi qui a martelé sur la gratuité de l’enseignement lancée par le Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi qui n’existe presque pas à Terre Jaune faute d’écoles publiques. « Chez nous la gratuité n’a jamais existée. Dans ce quartier, les enfants étudient dans des difficultés énormes. Actuellement dans notre quartier, la densité est forte. Il n’y a pas d’écoles publiques. Difficile pour nous de bénéficier de la gratuité d’enseignement. Le chef de l’Etat ainsi que ses services doivent penser à nous ».
Un autre notable rassure que le quartier manque d’ateliers de loisirs. Les enfants restent enclavés et ont du mal à passer des moments de détente comme il se devait.
S’agissant de problème du marché, une vendeuse a eu à cracher des mots : « Il y a également le problème des marchés à Terre Jaune. Nous n’avons qu’un seul marché qui malheureusement, n’arrive pas à servir toute la population. Si le gouvernement y pense, nous serons sauvés ». Elle affirme que l’exigüité de l’unique marché qu’ils possèdent ne leur permet pas de bien exercer leurs commerces. L’appelle a été une fois de plus lancé au gouvernement central quant à ce.
Les objectifs pas encore atteints
Malgré les efforts personnels de l’élu local dans ce coin de la capitale, beaucoup reste encore à faire. Pour lui, le gouvernement devra mettre la main dans la patte pour aider la population de ce coin périphérique. « Je ne veux pas dire que je suis très satisfait parce que je n’ai pas encore atteint mes objectifs. Nous, on a l’habitude de communier avec la population contrairement à ceux qui attendent la période électorale. J’avais décidé qu’il y ait une tribune populaire pour laisser la population s’exprimer. Le peuple a parlé et il revient à toutes les autorités à s’exécuter. Ils ont droit à la vie, au courant, à la route etc. J’ai inauguré le forage par mes propres efforts. Nous avons la Regideso qui devrait suivre le jeu. », a-t-il fait mention.
Concernant la gratuité d’enseignement qui n’existe pas à Terre Jaune faute d’écoles publiques, le député national Auguy Kalonji rassure qu’il a déjà pris langue avec le ministre de l’EPST. Ils en ont longuement discuté. Il ajoute : « Il y a trois semaines seulement que les enfants de ce coin ont repris les cours. Parce que j’ai assisté plus de deux milles familles qui ne pouvaient pas envoyer leurs enfants à l’école. Il fallait emmener les effets scolaires, les frais de fonctionnement de ces écoles. Mais ça c’est moi. Il faut maintenant penser avec le gouvernement pour assurer la continuité. Nous pouvons changer les choses ».
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