La pêche et l’utilisation de l’eau de la rivière Matsopi à Njipanda dans le groupement de Manzia en chefferie de Baswagha sont désormais interdites par les autorités. Des agents du service de l’AGRIPEL dans cette entité veulent prévenir un danger imminent que courent les habitants, après la réapparition de symptômes des maladies causées par des staphylocoques qui attaquent les poissons.
Il y a un an, l’administrateur du territoire de Lubero avait demandé de vider les étangs piscicoles dans cette zone pour la même fin. Cette maladie des poissons qui sévit est occasionnée par des microbes du type levure champignon, ainsi que des microbes coques staphylococcus, selon le résultat du test de laboratoire effectué par l’université catholique du Graben UCG datant de mars 2020. Cette année, c’est la même maladie qui resurgit, attestent des sources à Njiapanda, près de 80 kilomètres à l’Ouest de la ville de Butembo.
La décision qui fixe l’interdiction de la pêche et de l’utilisation des eaux de la rivière citée, ainsi que la consommation de ses poissons a été prise après une descente sur le terrain, des vétérinaires et environnementalistes du groupement Manzia. En effet, ils ont constaté la réapparition des symptômes de la maladies staphylocoques sur les anguilles de la rivière Matsopi.
Le premier avertissement a été lancé par les cultivateurs de ce coin du territoire de Lubero. C’était après le constat des plaies sur ces poissons et la mort massive qui s’en suivait.
« Il est interdit d’utiliser et de consommer le poisson de cette rivière », défend Romain Silwamughuma, chef local de l’AGRIPEL. Et de poursuivre « Il y a vraiment des anguilles malades affectés par la maladie qui a sévi aussi l’année passée. En tout cas, elle a réapparu. Même aux propriétaires des huileries, nous interdisons l’usage de cette eau jusqu’à nouvel ordre », a-t-il déclaré sur les ondes de la Radio Moto Butembo-Beni.
Comme la grande partie des étangs piscicoles avait été détruits l’année passée, la rivière Matsopi étaient parmi les rares qui fournissent les villages de ce coin, très éloigné du Lac Edouard, en poissons pour leur alimentation.
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