Le faible niveau d'éducation et l'analphabétisation sont les deux grandes causes de la faible participation des femmes dans les organisations de prise de décision des comités locaux de développement, conclut une étude de la Coalition des Femmes Leaders pour l'Environnement et le Développement durable (CFLEDD) publiée le vendredi 15 mars 2024.
Publiée lors d'un atelier réunissant les représentants du ministère de l'Environnement et Développement Durable et de la société civile environnementale, l'étude, lancée en 2022, a couvert quelques territoires des provinces de l'Équateur et du Sud-Ubangi et spécifiquement les sites concernés par le mécanisme de la REDD+ en RDC.
Après la présentation des résultats de l'étude, quelques participants ont partagé le souhait de voir l'étude s'appesantir également sur le lien entre les pesanteurs socio-culturelles et la gestion des ressources naturelles pour dégager les causes de la non-participation des femmes dans les organes de prise de décision des CLD, ainsi que mettre l'accent sur la classification des causes selon les milieux avec autant de barrières observées à l'encontre de la femme.
D'autres participants ont évoqué le fait que les us et coutumes, en plus des stéréotypes, soient le plus grand problème de l'absence des femmes observée dans les organes de prise de décision des CLD. Ainsi, casser ces barrières et blocages permettra à la femme d'exercer et défendre pleinement ces droits dans les CLD.
Par ailleurs, l'étude fait également ressortir la crainte des femmes de se porter candidates lors des élections au sein des CLD car elles sous-estiment elles-mêmes leurs capacités et compétences. Lors des consultations, la CFLEDD a reçu des demandes d'accompagnement en faveur des femmes pour les préparer à jouer des rôles de leadership au sein des CLD.
Lien pour lire l'étude
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