Il est sans ignorer que la pandémie de Covid-19 a paralysé les économies du monde durant plusieurs mois. Cherchant à relancer son économie dans ce contexte, l’Afrique a toujours entrepris des démarches pour attirer la sympathie de ses nombreux partenaires pour un soutien adéquat. La Commission économique pour l'Afrique (CEA) a expliqué comment les partenaires du continent pourraient l’aider à mener sa relance post-covid-19. Au total, cinq différentes possibilités de solution de la CEA ont été épinglées lors d'une vidéoconférence organisée à l'Initiative africaine des marchés financiers, un organe de la Banque africaine de développement (BAD) :
üLLe renforcement de la capacité d'intervention des banques multilatérales de développement enAfrique, en les dotant de 200 milliards $ de ressources qui seront par la suite mis à la disposition des pays africains dans le cadre des prêts de long terme ou des garanties de prêts sur le marché international des capitaux ;
ü La suspension du service de la dette du G20 être portée sur deux ans, avec une intervention active des créanciers privés de ces pays-là. Jusqu'ici, l'initiative n'a permis à l'Afrique que de dégager 4,9 milliards $. Un renouvellement de 6 mois a été accordé jusqu'à fin juin 2021 ;
ü La mise en place d’un accès plus facile aux marchés des capitaux. Pour le continent africain, les investisseurs obligataires internationaux exigent encore une prime de risque élevé ;
ü La mise en place d'une politique de réallocation des droits de tirage (DTS) spéciaux du FMI. Ce sont des unités de réserves des pays membres qui leur permettent de pouvoir en dernier recours, obtenir des devises lorsque le besoin se fait sentir ;
ü Financer l'acquisition et la distribution de vaccins aux pays africains, lorsqu'ils seront disponibles. Il est aussi question de soutenir le renforcement des systèmes de santé publique dans la région.
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