Covid-19 : pourquoi le diabète est-il un facteur de comorbidité ?

Sylvie Riou-Milliot, Sciences et Avenir 10 septembre 2020

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On sait désormais qu'un tiers des personnes décédées souffraient d’un diabète. C'est pourquoi cette affection doit être considérée comme un facteur de gravité du Covid-19 et que sa surveillance doit être renforcée. Les patients souffrant de diabète (et d'hypertension) présentent-ils un risque accru d'infection au Covid-19 ? À cette interrogation, qui est également le titre d'une étude suisse parue mi-mars, la réponse est aujourd'hui avec certitude oui. Depuis ce travail, de nombreuses autres études, chinoises, américaines ou italiennes ont en effet toutes confirmées le sur-risque des diabétiques à développer des formes sévères ; un tiers des personnes décédées souffrant d'un diabète.

Un risque plus élevé de gravité

Attention, cela ne signifie pas que ce groupe, très important par sa taille (environ 4 millions de personnes en France) soit plus susceptible que les autres de contracter le Covid-19. Mais cela veut dire que, chez ces patients, le risque de gravité, et donc de décès, est plus élevé.
Les patients souffrant de diabète (et d'hypertension) présentent-ils un risque accru d'infection au Covid-19 ? À cette interrogation, qui est également le titre d'une étude suisse parue mi-mars, la réponse est aujourd'hui avec certitude oui. Depuis ce travail, de nombreuses autres études, chinoises, américaines ou italiennes ont en effet toutes confirmées le sur-risque des diabétiques à développer des formes sévères ; un tiers des personnes décédées souffrant d'un diabète.

Un risque plus élevé de gravité

Attention, cela ne signifie pas que ce groupe, très important par sa taille (environ 4 millions de personnes en France) soit plus susceptible que les autres de contracter le Covid-19. Mais cela veut dire que, chez ces patients, le risque de gravité, et donc de décès, est plus élevé. Difficile pour l'instant de distinguer selon les deux types de diabète, le type 1 dit insulinodépendant (10% des cas, plutôt des adultes jeunes) et celui de type 2 (90% des cas, des adultes ). Mais il semble que le type 2 soit le plus à risque, ces patients étant souvent aussi atteints d'autres affections comme l'obésité, l'hypertension, des maladies cardio-vasculaires...
Cet article est un publication originale de Sciences et Avenir. Lire ici.

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