Faisant face à plusieurs maladies infectieuses qui occasionnent une perte d’argent chaque année, la production des vaccins sur le continent africain est la meilleure solution. Proposition faite par Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président en exercice de l’Union africaine. Au cours d’un sommet tenu le 12 avril par vidéoconférence, placé sous le thème « l’augmentation des capacités de production des vaccins sur le continent africain », le Chef de l’Etat congolais tient à une nouvelle politique de vaccination profitable à tous.
Selon lui, les maladies infectieuses sont à la base d’une perte de productivité de plus de 800 millions de dollars américains par an. Un manque à gagner pour un continent qui se recherche encore pour assoir son économie. Un nouveau système de santé publique s’avère indispensable pour l’Afrique à l’heure actuelle. Pour lui, l’Afrique devra s’arranger pour créer ses propres vaccins.
Il s’agira d’un système de santé publique au niveau de l’UA, une coordination et une coopération adéquate entre les institutions continentales et nationales, et aussi un renforcement de chaque structure. Félix Tshisekedi appelle également à la création et au renforcement des instituts nationaux de santé Publique dans chaque pays, membre de l’Union africaine. Il évoque entre autre les maladies suivantes : le paludisme, le SIDA, Ebola, la tuberculose et la Covid -19.
Le système de santé étant faible en Afrique, les conséquences sont néfastes. Ce qui entraîne très souvent des graves répercussions sur non seulement la santé, mais aussi sur la sécurité économique de tout le continent. Le Président en exercice de l’UA, a saisi cette occasion pour appeler les pays membres, les Chefs d’entreprises, les pharmaciens etc de s’impliquer pour non seulement créer des vaccins adaptés à toutes ces maladies, mais aussi à changer le système de santé Publique pour le bien être du continent africain.
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