Beni : Les activités paralysées dans l’aire de santé Samboko

Jonas Kiriko - Africa Reveal - 30 juillet 2021

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Les activités restent paralysées depuis avril dernier dans l’aire de santé Samboko dans le territoire de Beni (Nord-Kivu) du à la dégradation de la situation sécuritaire
Les activités restent paralysées depuis avril dernier dans l’aire de santé Samboko dans le territoire de Beni (Nord-Kivu) du à la dégradation de la situation sécuritaire - Africa Reveal - Jonas Kiriko

Les activités restent paralysées depuis avril dernier dans l’aire de santé Samboko dans le territoire de Beni (Nord-Kivu). Cette situation est consécutive, selon l’infirmier titulaire de la place, à la dégradation de la situation sécuritaire dans plusieurs agglomérations environnant le village Samboko-Chanichani. Celui-ci charge les autorités militaires et policières à profiter de l’état de siège pour libérer les villages sous menaces des ADF.

Les activités restent suspendues dans cette aire de santé de la zone de santé d’Oicha, située dans le groupement Batangi-Mbau en localité de Kiuskivi. C’est à une dizaine de kilomètres à l’ouest de Mayimoya, en secteur Beni-Mbau. La situation s’est aggravée depuis le 19 juillet à la suite des embuscades en répétition sur l’axe routier Maimoya-Chanichani, causant ainsi le déplacement du personnel soignant.

Seules les activités liées à la surveillance, à l’enterrement digne et sécurisé des corps sont opérationnelles avec un seul agent de santé sur place.

« Actuellement à Samboko  au sein de notre service, il y a paralysie totale à cause des rumeurs qui circulent par ci par là. Pour le moment, nos agents ont fui à cause de l’insécurité. Nous restons avec un seul agent qui sert dans l’EDS (Enterrement Digne et Sécurisé), qui sécurise seulement les corps et fait autres orientations sanitaire », a expliqué Mathe Salomon Mupanda, infirmier titulaire du centre de santé Samboko dont les propos ont été relayés par une radio locale.

Cet agent de santé appelle les autorités militaires et policières à profiter de l’état de siège pour libérer les villages qui sont sous menaces des ADF. « Cela permettra que les structures sanitaires reprennent leurs activité », suggère-t-il.

Environs quinze infirmiers du centre de santé de Samboko ont fui l’insécurité pour les milieux qu’ils jugent sécurisés. 


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