C’est depuis le samedi 13 mars que ces prestataires constitués des infirmiers, des hygiénistes et des gardes malades ont décidé de débrayer. C’était pour protester contre le barème salarial auquel ils sont soumis par le ministère national de la santé.
Ce barème prévoit 1.3 dollars par jour pour un hygiéniste alors que durant la 10eme épidémie, il était d’environ 10 dollars américains a déclaré Nelson garde malade au CTE Katwa. Ce qui fait un salaire mensuel de 40 dollars.
Un montant jugé de dénigrant par d’autres prestataires qui se confiés à AFRICAREVEAL insistant sur les risques auxquels ils sont exposés au quotidien. « Même les aides-maçons n’ont pas ce salaire journalier sur les différents chantiers de la ville », ont-ils lancé, tout en rassurant qu’ils ne sont conscient qu’ils ne pas venus au CTE pour s’enrichir.
Dans un mémorandum adressée au ministre national de la santé, ces infirmiers expliquent qu’ils travaillent de 7h00 à 17h30 sans rien mette sous la dent et ceux qui assurent la garde de nuit dorment sur des cartons.
Des conditions selon eux, pouvaient être compensées par un salaire digne. Ils veulent savoir sur les critères qui ont prévalu lors de la fixation de ce barème par le ministre de la santé.
Saisis de cette grogne, le ministre provincial de la santé Dr nzanzu Salita, ainsi que le chef d’antenne de la division provinciale de la santé de Butembo Guy Makelele se rendu sur le lieu, afin d’entendre les revendications des grévistes.
Apres s’être imprégner de leurs doléances, le ministre a d’abord saluer le travail que ceux-ci abattent. Pour lui cette épidémie intervient dans un contexte où l’on s’inspire des leçons tirées de la dixième épidémie. Entre autres, le fait de retenir le personnel travaillant déjà comme agent dans la zone de santé où la maladie a été signalée.
Ce qui veut dire qu’ils sont censés garder le salaire qu’ils avaient avant et celui contenu dans le barème proposé par le ministre n’est qu’un complément pour ce temps partiel qu’ils passent au CTE. Et que donc, il ne s’agit pas d’un nouveau travail étant donné qu’ils sont des fonctionnaires de l’état. Le ministre a reconnu que la grande erreur est que ce barème salarial ne soit pas révélé aux prestataires avant leur entrée en fonction.
Tout en précisant qu’il n’est ni prête ni de loin dans la fixation de cette prime, Dr Nzanzu Salita a ajouté les bailleurs n’ont pas mis assez de moyens dans cette riposte étant donné que la 10eme épidémie a été caractérisée par plusieurs abus notamment sexuels.
Tout en jugeant fondé leurs revendications, le ministre les a les encourager à accepter cet argent et de se rendre au travail en attendant la hiérarchie décide d’une éventuelle augmentation ou non.
C’est ainsi que les grévistes ont décidé d’observer un service minimum accordant un délai de 48 heures au ministre afin de trouver une solution. Si rien n’est fait, ils promettent de durcir leur mouvement de grève.
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