Depuis la deuxième vague de l’épidémie d’Ebola déclarée en juin dans la province de l’Equateur, l’équipe de riposte dirigée par le Docteur Jean Jacques Muyembe n’a pas lâché prise. Selon les dernières statistiques présentées, aucun nouveau malade n’a été enregistré depuis 20 jours dans la province de l’Equateur. Une avancé significative dans les recherches consistant à mettre un terme à la maladie.
Malgré la communication du Docteur Jean-Jacques Muyembe sur la maîtrise de l’épidémie, les inquiétudes persistent sur les mesures à prendre pour éviter tout autre rebondissement de la maladie. Alors que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’apprêtait à déclarer officiellement la fin d’Ebola en RDC, un nouveau cas a été notifié deux jours plutôt à Beni. Une situation qui a mis en difficulté l’équipe de riposte.
Certes, l’annonce réconforte les Congolais, mais ne suffit pas. Il faudra attendre 42 jours pour que l’OMS déclare la fin de l’épidémie en RDC. Il y a de quoi se poser des questions précises : quelles dispositions sanitaires prises pour éviter le retour sans appel de la maladie ? Quel comportement à adopter dans les zones les plus touchées comme les provinces de l’Equateur et Nord-Kivu ? Quels sont les moyens que le gouvernement a mis en place pour aider l’équipe de la riposte ?
Les zones les plus touchées par la maladie à virus Ebola sont actuellement en difficulté. Difficile pour les enfants de reprendre le chemin de l’école. En plus, ça se passe dans un contexte de la Covid-19 qui appelle au respect strict des gestes barrières édictés par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
C’est depuis le 28 septembre 2020 que les Centres de Traitement d’Ebola (CTE) a reçu le dernier cas. Depuis le début de l’épidémie déclarée le 01 juin 2020, le cumul fait état de 128 cas dont 119 confirmés et 9 probables, 53 décès et 69 personnes guéries. Au moins 320 nouvelles personnes ont reçu le vaccin rVSV-ZEBOV-GP, portant le cumul à 38 053 personnes vaccinées. « Sur les 13 zones de santé affectées, une seule (Makanza) reste sous surveillance active », a confirmé le Dr Jean-Jacques Muyembe dans son compte Tweeter.
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