Greenpeace Afrique interpelle la nouvelle ministre de l'environnement et développement durable, Eve Bazaiba, et lui demande de faire respecter le moratoire sur les nouvelles concessions forestières industrielles violé sans scrupules et à plusieurs reprises par son prédécesseur, Claude Nyamugabo, en complicité avec des entreprises chinoises et congolaises. C'est à l'issue de la publication du nouveau gouvernement longtemps attendu par la population congolaise, le lundi 12 avril.
La mise à l’écart de l’ancien ministre Claude Nyamugabo était réclamée par un groupe de la société civile congolaise à cause de ses nombreux déboires dans la violation du moratoire, notamment par les attributions illégales d’au moins 13 concessions forestières industrielles et s’était engagé à l’empêcher de revenir sur la scène politique, une démarche soutenue par l'organisation environnementale.
« La nouvelle Ministre a le devoir de démontrer un nouvel engagement envers les droits de l’Homme, en particulier les droits de communautés locales et de peuples autochtones qui vivent et dépendent de la forêt, en respectant les lois congolaises et les obligations internationales de la RDC», déclare Irène Wabiwa Betoko, cheffe de projet international pour la campagne forêt, dans le communiqué.
Tout en prenant acte de la nomination d’une nouvelle Vice-Première Ministre et Ministre de l’Environnement et Développement Durable, Mme Eve BAZAIBA MASUDI en remplacement de monsieur Claude Nyamugabo, Greenpeace Afrique martèle que es allégations auxquelles fait face monsieur Nyamugabo doivent faire l’objet d’une enquête judiciaire afin d’établir toutes les responsabilités dans cette affaire et qu’un jugement soit rendu selon la rigueur de la loi.
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