C’est depuis le mardi 02 mars que la République démocratique du Congo a réceptionné ses premières doses (1,7 millions) de vaccin contre la Covid-19. Le choix a été porté sur AstraZeneca de l’Université d’Oxford (Grande-Bretagne), en lieu et place du Spoutnik de la Russie, du Sinopharm et Sinovac de la Chine. Mais, la population congolaise appelée à se faire vacciner dans les jours qui viennent, semble ne pas rencontrer la volonté du gouvernement.
Informés des désagréments causés par les différents vaccins contre la Covid-19 ailleurs, les Congolais demeurent jusqu’à ce jour sceptiques. Pour rappel, en Avril 2020, le patron de la riposte contre la Covid-19 en RDC, le professeur Jean-Jacques Muyembe, avait annoncé des probables essaies d’un vaccin contre la pandémie en RDC. Une idée qui a vite été rejetée par la population, qui ne voulait en aucun cas être considérée comme des cobayes.
Aujourd’hui, la RDC est comptée parmi les pays bénéficiers des doses de vaccin contre le Coronavirus. A cet effet, le ministre de la santé le Dr Eteni Longondo, confirme que son pays a finalement opté pour ce vaccin après une bonne période d’observation. A en croire la source, les études et analyses préalables ont été menées par les experts afin d’opérer un rationnel du produit à proposer au peuple congolais.
AstraZeneca suspendu en RSA
Depuis le début du mois de février, l’Afrique du Sud a mis fin au déploiement du vaccin AstraZeneca contre sa nouvelle variante. Une nouvelle qui embarrasse un peu les congolais qui, eux sont appelés à prendre ce produit. Ce dernier, selon les experts de la santé sud-africains, est inefficace contre sa nouvelle variante de la Covid-19. Les scientifiques affirment que cette variante représente 90% des nouveaux cas de Covid en Afrique du Sud.
La question à se poser à ce stade est la suivante : La RDC fait déjà face à une variante de la maladie ? Si la réponse est oui, donc Astra Zeneca sera probablement aussi inefficace. C’est à l’équipe de riposte d’apporter plus d’éclairage. Dans l’opinion publique, ce produit refusé en Afrique du Sud pour des raisons évoquées ci-haut, risque de causer du tort dans la santé des congolais. La population congolaise voudra être éclairée quant à ce.
Vaccination volontaire
Selon les sources du Ministère de la santé, la campagne de vaccination démarre officiellement le vendredi 5 mars. Le plan de déploiement a été déjà validé. Quatre provinces de la RDC les plus touchées actuellement bénéficieront en premier ces premières doses. Il s’agit des provinces de Kinshasa, Kongo-Central, Nord-Kivu et Haut-Katanga.
Le ministre de la santé Dr Eteni Longondo confirme à l’opinion nationale que la vaccination à ce stade n’est pas obligatoire. Les premières cibles sont le personnel de santé, les personnes âgées de plus de 55 ans et les personnes souffrant de comorbidités (maladie rénale chronique, hypertension artérielle ou diabète). Il a, néanmoins, appelé toute la population congolaise à se faire vacciner massivement.
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