La hausse des phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes fait courir de graves dangers aux populations du monde. Des investissements annuels de 180 milliards $ sont aujourd’hui nécessaires pour l’adaptation au changement climatique, si l’on veut sauver des vies, souligne un rapport de l’ONU.
Les catastrophes naturelles feront environ 150 millions de victimes par an, d’ici 2030, selon les estimations d’un rapport de l’ONU sur la situation des services climatologiques en 2020, publié le mardi 13 octobre. Soit une augmentation d’environ 50% par rapport à la situation en 2018, où environ 108 millions de personnes, victimes de tempêtes, inondations, sécheresses ou incendies, ont été forcées de recourir à l’aide humanitaire internationale.
Les coûts de ces catastrophes devraient par ailleurs atteindre 20 milliards $ par an, d’ici 2030.
Le rapport établi sous la houlette de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) par 16 institutions financières et organismes internationaux souligne que l’augmentation des catastrophes liées au climat impose naturellement une hausse des investissements en faveur de l’adaptation.
Si le financement de l’action climatique atteint des niveaux records, les mesures prises sont en revanche loin de répondre aux besoins d’un scénario de réchauffement planétaire de 1,5 °C.
Selon les estimations de la Commission mondiale sur l’adaptation, pour la période 2020–2030, il faudra dépenser 180 milliards $ par an, à cette fin. Bien que le financement annuel de l’action climatique ait atteint pour la première fois les 500 milliards $ en 2018, le financement de l’adaptation n’en constitue qu’une très petite partie (5 %).
Laisser un commentaire
Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *